(2006 - Paris)
Chers Pères Anciens Professeurs du Petit Séminaire Stella Maris (Sao Biển)
du diocèse de Nha Trang, Viet Nam,
Une des plus belles traditions de la société vietnamienne nous a enseignés
de toujours garder grande affection et profonde reconnaissance envers tous
ceux qui ont eu une part dans notre éducation, intellectuelle aussi bien
que professionelle. Nhất tự vi sư, bán tự vi sư: La moitié d’un mot
appris, à plus forte raison, un mot total, suffit à une personne d’être
considérée et honorée comme maître. La relation maître – disciple occupe
une place importante dans les activitiés quotidiennes vietnamiennes.
C’est pourquoi, le premier jour du Nouvel An est réservé spécialement en
l’honneur de la famille paternelle, le deuxième pour celle de la mère et
le troisème pour ses professeurs, surtout les âgés. Quel que soit
l’endroit où l’on se trouve, quelle que soit la personne qu’on est devenue
dans la société, un vietnamien authentique ne laissera jamais ses
professeurs et leurs bienfaits dans l’oubli.
Embrassant fidèlement ce sentiment, le séminariste du Petit Séminaire Sao
Biển d’autre fois nourrit dans son cœur un rêve d’une occasion, presque
impossible, de revoir, face à face, ses chers professeurs et de leur
exprimer son affection filiale et sa reconnaissance envers eux. Cette
occasion d’or n’est plus impossible à ce moment-ci. Quelques-uns de ces
anciens élèves sont ici, dans votre pays natal, émus parce que ce rêve est
maintenant réalisé. Le tourment causé par l’absence de quelque trente ans
ou plus a été finalement dissipé: Dieu a écouté nos vœux en nous ayant
donné ce jour. Deo gratias!
Loin des yeux mais jamais loin du cœur!
Nous n’avons jamais oublié ces belles années de la vie d’un petit
séminariste, bénéficiant des bienfaits et labeurs de votre noble mission.
Vous nous accompagnions presque partout où nous étions envoyés: au bord de
la plage poétique de Bãi Dương, Thanh Hải, Nha Trang, ou durant les mois
terrifiants à Huế ou sur les collines poétiquement verdoyantes de Đà Lạt,
pour conduire ces petits galopins et plutard adolescents droit aux buts
finaux: être un homme véritablement intellectuel, authentiquement
catholique et enfin orthodoxement prêtre si ce serait la volonté de Dieu
tout-puissant.
Occupant la place d’honneur dans notre mémoire est sans doute le premier
évêque de Nha Trang: Msg. Marcel Piquet Lợi. Nous n’eûmes pas beaucoup de
chance de nous approcher de lui, simplement parce qu’il était un évêque.
Cependant nous l’aimions beaucoup, surtout à cause des DEO GRATIAS dans le
réfectoire lors de ses visites au séminaire. Msg. Piquet est entra dans
l’éternité le 11 Juillet 1966 à Sài Gòn, âgé de 78 ans et fut enterré à
côté de la cathédrale de Nha Trang. Que Dieu lui accorde la paix éternelle
dans son royaume.
Nous nous souvenons avec l’affection et profond respect de Cố Hồng, Père
Joseph Clause, grand musicien, latinist, helléniste. C’était lui qui
proclama avec grande conviction que la langue officielle des anges était
le grec. Nous admirâmes ce maître de mathématiques qui, dans un instant,
dessina, sans l’aide du compas, un cercle parfait sur le tableau noir. Une
anecdote raconta qu’une nuit, Père Clause dut asperger d’eau bénite le lit
d’un élève après que celui-ci lui avait rapporté des tremblements bizarres
autour de lui. Il passa ensuite une bonne demi-heure à réciter le rosaire
à son côté. Personne n’en sut la cause sauf le coupable: Phùng Kim Tiên de
la classe de 1961, la pauvre victime étant Trần Hữu Lê, qui est maintenant
à la Nouvelle-Oréans de la Louisiane aux Etats-Unis. La ruse fut que Tiên
avait accroché une longue corde à une tige de moustiquaire et, voilà, de
son lit, la tirait … rythmiquement!
Plutard Père Clause servit comme aumônier des Sœurs de Bình Cang où il
décéda après un accident le 18 Novembre 1971, âgé de 70 ans. Que Dieu lui
accorde la paix éternelle dans son royaume.
Un autre fameux musicien était sans doute Père Paul Pouclet avec son
ventre si gros que les cendres de sa pipe parvinrent en vain à atterrir!
Sa soutane était lamentablement perforée! Imaginez le Vendredi Saint de
1966 quand Père Pouclet, le célebrant principal de la liturgie, lentement
et péniblement, tenta dans 3 longues minutes de se lever. En outre il
consécrait avec patience une grande part de son temps à enseigner la
musique aux élèves qui y préférèrent le sport! Il nous quitta à jamais le
26 Décembre 1982 à Luçon, âgé de 73 ans. Que Dieu lui accorde la paix
éternelle dans son royaume.
Peut-être le plus bruyant de tous les pères était cố Lành, le bon père
Michel Gervier, acharné au devoir d’un économe et professeur des
mathématiques et des sciences naturelles. Nous étions, petits ou grands,
tous captivés par les aventures de Tintin dont il possédait une énorme
collection. Maintes fois, jour ou nuit, nous l’entendions courir au
château d’eau pour en couper l’interrupteur électrique parce que “L’EAU
COULE! L’EAU COULE!”: la cause en était que le dispositif automatique,
inventé par le père ingénieur, n’avait pas proprement fonctionné! Si vous
visitiez son domicile, vous deviez faire grande attention de ne pas
marcher sur les grands cartons de papier étalés partout dans sa chambre et
de ne pas le distraire: il était, à quelque part dans l’espace, préoccuppé
avec les calculations imaginaires des étoiles, des constellations, des
galaxies. Père Michel Gervier s’en alla paisiblement et pieusement avec le
chapelet aux mains le 19 Juin 1997, âgé de 73 ans. Que Dieu lui accorde la
paix éternelle dans son royaume.
Archifaux! Archifaux! ces mots n’étaient pas pure invention du Père
Hirigoyen, cố Hương, mais indiscutablement son monopole. Nous fûmes un peu
surpris en sachant que le bon Père Hirigoyen, les oreilles étant
légèrement dures, fut un disciple passioné de la musique classique.
Maintes fois il nous faisait en écouter une pièce et puis en analyser le
thème sur le papier. Tous ses efforts musicaux ne laissèrent même un petit
écho dans ses chers élèves! Qu’il nous excuse de nos oreilles de chair
humaine. Sa méthodologie dans l’enseignment de la langue française ne
trouva pas de rival. Ligne par ligne il nous enseigna patiemment comment
améliorer la syntaxe et la stylistique de cette langue, à la fois belle et
noble.
La dernière position du Père Hirigoyen fut celle du Responsable du Foyer
des Etudiants Asiatiques et il exerça cette charge jusqu'à son décès le
lundi 2 juillet 2001, âgé de 68 ans.
Que Dieu lui accorde la paix éternelle dans son royaume.
Maintenant retournons à Huế des années de 1966 à 1968, une place
abominablement fameuse des attaques de Tết Mậu Thân en 1968. Là une
trentaine de petits séminaristes de Sao Biển étaient envoyés par le
diocèse pour les études secondaires au collège (institut) de la
Providence.
Là aussi nous jouîmes de la présence et l’éducation du Père Duval (+1994)
avec ses cheveux blancs et un sourire angélique. C’était aussi un génial
serrurier qui pouvait fièrement forcer toutes les serrures du monde de son
temps! Il nous aida à faire les premiers pas hésitants dans le domaine des
mathématiques modernes.
Un autre prêtre, pas moins fameux que son confrère Duval, père Lefas
(+2002, 96 ans), reconnu par son passé de scoutisme et surtout par son
incroyable témérité derrière le volant. Inchangeablement chaque fois que
la 2-chevaux qu’il conduisit rentra au collège, son pauvre copain Père
Duval s’était apprêté à y coucher dessous pour en réparer queques
dommages! D’ailleurs Père Lefas n’eut jamais besoin d’aucun chiffon pour
effacer le tableau noir: un doigt et quelque salive iraient accomplir la
tâche, ligne par ligne!
Nous devons compter parmi eux les pères PetitJean (+ 1999, 85 ans), petit
de nom mais pas de taille; Père Oxarango (+2003, 90 ans); Père René
Gantier; Père Cressonier (+1968, 60 ans), notre professeur du latin avec
sa voiture fumante comme une cheminée. Le matin du 13 Février 1968, en
compagnie du père Poncet, père Cressonier alla à un couvent pour en
rapporter le Saint Sacrement. Tout à coup les “tireurs isolés” ouvrirent
le feu et n'hésitèrent pas à abattre les deux missionnaires - en soutane -
dont les corps jonchèrent le sol, baignés dans leur sang. Plutard, quand
l’ordre avait été rétabli, deux séminaristes de Nha Trang, Trần Minh Sơn
et Simon Cường de la classe de Première, réussirent à récupérer leur corps
pour l’ enterrement.
Que Dieu accorde à nos chers professeurs défunts la paix éternelle dans
son royaume.
C’était avec douleur que j’écrivais les lignes suivantes. Seulement un
mois avant notre départ en France pour le “Pilgrimage Aux Sources” notre
cher supérieur. Père Pierre Jeanningros, nous a laissé pour jamais dans
l’éternité le 2 Septembre 2006. Pourquoi ne nous avez-pas attendus?
Pourquoi et pourquoi? Dieu seul le sait.
Nous nous souvenons de vous avec une barbe superbe, méticuleusement
soignée. En 1962 le séminaire célebra solennellement son jubilé d’argent
du sacerdoce. Des hymnes chantés ce grand jour, un demeure encore frais
dans ma mémoire:
Vivat, vivat semper, semper in aeternum
Vivat, vivat semper, semper in aeternum
Qu'il vive, qu'il vive, qu'il vive à jamais
Répétons sans cesse, sans cesse:
Qu'il vive à jamais
En santé, en paix
Ce sont nos souhaits.
Vivat, vivat semper, semper in aeternum
Vivat, vivat semper, semper in aeternum.
Vous nous aidiez à nous familiariser au nouveau monde de l’écran d’argent
par des films cinématographiques captivants et à la fois éducatifs, tels
que Ben Hur et Les Dix Commandements au théâtre Tân Tân, Mr. Vincent, Le
chien légendaire Rin Tin Tin, , les films comiques de Fernandel dont “Don
Camillo”, de Louis de Funès dont Le Gendarme En Ballade, de Charlot
Chaplin, etc … Merci, Père Supérieur.
Que Dieu vous accorde la paix éternelle dans son royaume.
Et Père Mollard Lễ, notre fameux économe. Vous quittiez le Séminaire un
peu trop tôt mais avez laissé après vous un nouveau mouvement dans le
Séminaire: la philatélie. Chaque mois vous récompensiez de beaux timbres
aux bons élèves.
Le résident le plus “fixe” (pardon, faute de vocabulaire) du séminaire
serait peut-être le Mandarin Chinois, Père Lagrange, cố Quang. Nous
admirions bien votre calligraphie en chinois et vietnamien. De loin, même
un myope put facilement vous reconnaître grâce à un béret sur la tête.
Dans les classes de l’anglais, aussitôt que le béret était enlevé une
mouche ennuyante ne tarda pas à atterrir: ça nous fit penser aux activités
à l’aéroport de Nha Trang. Nous ne savions pas d’où vous aviez acquéri une
riche connaissance de l’anglais. Les heures de classe de cette langue
bizarre se remplit néanmoins de joie et de cacophonie grâce aux belles
chansons anglaises telles que:
Hickory Dickory Dock,
The mouse ran up the clock.
The clock struck one,
The mouse ran down!
Hickory Dickory Dock.
Ad multos annos, cher Père Lagrange!
Père Lange de Kontum, imposant et sérieux, enseignait l’histoire et la
géographie au Collège d’Adran. Notre destinée était lamentablemnt tenue
entre vos doigts: le crayon tombé sur la liste des étudiants, et, voilà,
se leva le pauvre gars touché pour la récitation du jour. Il était célèbre
par ses remarques inattendues, quelquefois sarcastiques telles que: “La
couleur rouge excite les taureaux”, lorsque tous ses élèves tournaient
leurs yeux affamés au pssage dans le corridor d’une belle étudiante en
rouge. Une fois il écrivit avec de la craie blanche quelques mots sur le
mur, également blanc, et flegmatiquement demanda à la classe:
“Voyez-vous?”. Merci, Père Lange, de nous avoir enrichis d’une si vaste
connaissance du monde et son histoire. Elle nous profite énormément
plutard dans notre vie.
Ad multos annos, cher Père Lange!
Un autre professeur de grande taille (sens physique) restait certainement
pour jamais notre ami: Père Larroque. Il était grand mais, dommage, ne
savait pas nager au point de crier un beau jour: “Au secours” aux pêcheurs
du voisinage. Nous nous rappelons vivamment de votre belle voix quand vous
attaquiez les premiers mots de Vidi Aquam lors d’un dimanche de Pâques. Le
pianist Père Pouclet ne sut rien à faire d’autre que se lever les mains en
signe d’impuissance et désespoir! D’ailleurs, “Pas les coudes sur la
table” servit comme l’ordre du jour pendant les classes de physique de
peur que les élèves ne piquassent leur nez sur la table. Merci de votre
amitié. Cher Père Larroque, rien ne se fait, rien ne se crée: tout a été
apporté à l’existence depuis la création, dont notre attachement amical à
vous.
Ad multos annos, cher Père Larroque!
Durant la brève existence du séminaire il n’y avait aucun cas de grave
maladie, d’abord grâce à la providence d’en-haut, la protection maternelle
de la Sainte Patronne Stella Maris et en second lieu des doigts magiques
et bienveillants des pères infirmiers tels que Père Nédélec Đề. Vous étiez
largement généreux en nous prescrivant des comprimés d’aspirine aussi bien
que des seringues aiguës mais effectives. Moi-même était un de vos aides
en 1966-1967. Vous me donniez une grande bouteille de formol pour momifier
les sauterelles, les petits oiseaux, les crabes attrapés sur la plage.
Selon ceux des classes de 1969-1970, quelques gamins d’entre eux cassaient
plusieurs thermomètres en y forçant la température à monter, espérant un
jour de congé à l’infirmerie! Que vous leur pardonniez car ils ne savaient
pas ce qu’ils avaient fait!
Ad multos annos, Docteur Nédélec!
Nous étions profondément reconnaissants envers Dieu de nous avoir donné un
grand philosophe pour notre professeur: Père Jean Maïs Ngô Thành Mai.
Merci de vous être contenté de nous guider à travers le labyrinthe des
pensées humaines de tout temps pour atteindre l’inévitable vérité: la vie
n’est pas absurde. Merci de vos pensées sublimes dont, hélas, seulement un
très petit nombre de vos élèves parvenait à s’en souvenir mot à mot
jusqu’aujourd’hui, entre eux, notre camarade Msg. Joseph Nguyễn Chí Linh.
Deo gratias!
Père Maïs fut un résident exemplaire de Đà Lạt avec sa Goebel qu’on voyait
presque par toutes les rues de cette ville magnifique. Cela nous rappelle
de quelques incidents où notre bon prêtre nous montra qu’il appartenait
véritablement à un monde autre que le nôtre, celui des grands esprits ou
plutôt, celui de grande distraction ou mieux, celui de l’attention
absorbée. Un jour, après une heure de classe, nous le voyions se promener
dans le parking de l’école en se creusant la tête. Qu’est-ce que s’est
passé, mon père? Eh bien, je marchais avec les gens de Kontum au Foyer.
Là-bas je me souvenais que j’avais laissé ici ma Goebel. Je revenais ici
par la Honda empruntée du père Larroque… Alors pourquoi êtes-vous encore
ici? Pourquoi pas rentrer chez vous? … Mais, mais, … Mais quoi? Mais
comment est-il possible que je conduise 2 voitures à la fois? La fameuse
anecdote de sa montre retrouvée sur la plage de Bãi Dương avait été en
effet importée du pays des Basques et plutard vietnamisée par le cerveau
déformé des séminaristes de Nha Trang!
Une fois une question fut posée à la classe de 1963: “Qu’est-ce que
l’amour?”. Réponse: “C’est la Goebel qui court après une bicyclette!” Dieu
seul en sut ce qui s’était passé au notre pauvre philiosophe!
Ad multos annos, cher père Maïs!
Nous n’irons pas oublier les pères qui travaillaient dans les paroisses:
Père Gauthier Báu de Hộ Diêm, Père Caillon de Lạc Đạo, Père Béliard (cố
Chuối) de Đồng Dài qui fut le parrain du père Cao Tấn Phúc, Père Moussay
de Hiệp Nghĩa, plutard du peuple de Cham, Phan Rang, que nous appelions
Ông già trầu (“Le vieux qui mâche du bétel”). Grand merci à vous tous
parce que chaque fois que vous visitiez le Séminaire, nous jouissâmes d’un
Deo Gratias résonnant au réfectoire ou mieux, un jour de congé!!!
Nous devons profonde reconnaissance à vous tous, les Missionaires de
Paris, qui nous traitiez tendrement et amicalement, sans auncune réserve
ni étiquette. Vous étiez patients envers notre paresse dans l’étude, nos
espiègleries de la jeunesse. Vous avez sacrifié votre jeunesse, quitté
votre famille et le confort d’un pays modernisé pour une aventure à une
place étrangère de l’autre côté de l’océan. Pour quoi? Pour nous aider à
mieux aimer Dieu et tout le monde. Sanguis martyrorum semen Christianorum:
le sang versé des martyrs de la Missions Etrangèress de Paris a largement
contribué à la maturité dans la foi de l’Eglise du Vietnam. Nous sommes
fortement convaincus que vous avez considéré depuis très, très longtemps
notre cher pays comme une part de votre vie et destinée.
Après le jour vous deviez quitter Vietnam pour toujours, vous n’avez pas
cessé de chercher tous les moyens possibles afin de faire quelque chose
pour notre Eglise. Depuis plus de quinze ans combien de prêtres
viêtnamiens ont-ils été envoyés ici, dans cette maison, pour s’enrichir
eux-mêmes dans les domaines scholastiques aussi bien que pastoraux?
Combien de ressources que avez-vous dépensées pour ce noble projet? Que
Dieu vous bénisse de vos bienfaits à notre Eglise du Vietnam.
Si les conditions étaient favorables certainement vous n’hésitèraient pas
d’y aller une nouvelle fois pour terminer ce que vous aviez dû suspendre
contre votre gré il y a 31 ans.
Le trop n’est pas bon, mais il existe un trop qui est toujours bon. Jean
de La Bruyère a écrit: “Il n'y a guère au monde un plus bel excès que
celui de la reconnaissance”.
Nous vous remercions beaucoup et vous demandons de nous pardonner de tout
ce qui vous aurait blessés dans le passé. Tel auteur, tel livre! Tous les
anciens élèves du Petit Séminaire Stella Maris ont fait tout leur possible
dans leur vie pour être toujours dignes d’être vos disciples et
solennellement promettent de continuer le patrimoine précieux que vous
nous avez transmis et surtout de prier pour votre santé et bonheur.
Que les saints martyrs de la Société de la Missions Etrangères de Paris
qui ont versé leur sang sur le sol du Vietnam vous protègent et
intercèdent à Dieu tout-puissant pour vous qui êtes ici ou quelque part
dans les champs de mission. Nous vous prions aussi de continuer à ajouter
aux prières quotidiennes une pour vos anciens disciples que vous avez
semés à tout vent dans le monde.
Que ceux qui sont décédés jouissent de la paix éternelle dans le royaume
de Dieu.
Ad multos annos à vous tous présents!
Filialement et respectueusement vôtre,